02/07/2020
Et de fait cette épidémie nous met face à cette lourde responsabilité de juger qui doit mourir ou vivre. Sur le site de la bbc.com/afrique/monde nous avons cet article du 28 mars : Coronavirus en Italie : “des médecins obligés de choisir qui doit mourir”
Ainsi le COV-19 a déjà cette particularité de remettre l’homme face à la mort et à la gestion de la connaissance du bien et du mal, les deux allant de pair.
C’est pourquoi le point de vue biblique est aujourd’hui plus pertinent que jamais, pour le sens de la vie : si le Dieu de Jésus-Christ n’est pas l’auteur de la vie, il ne reste plus que le suicide à l’homme sensé. Dieu peut être écarté mais pas remplacé, surtout depuis que Dieu s’est fait homme, après avoir fait l’homme à son image.
Mais, justement, est-ce bien compris dans la sphère catholique ? De nombreuses réactions zappent le plan de Dieu dans l’histoire, appelé aussi « l’économie de salut ». Ces réactions se distinguent entre les pessimistes qui y voient la colère de Dieu et les optimistes qui espèrent mordicus que l’homme se réformera après… le « jour d’après » ; et, au final, Dieu saura tirer du bien de ce mal qu’Il a laissé s’abattre sur nous… !
A- Dans l’Ancien Testament : Ce que nous apprenons, de la lecture de l’Ancien Testament, c’est que Dieu avertit toujours avant de châtier. Regardons quelques unes des sanctions encourues.
Les exemples sont nombreux, il suffit de comparer l’Ancien et le Nouveau Testament : nombre d’occurrences pour “châtiment” : 34 (Ancien) et 11 (Nouveau) ; “punition” : 39 (Ancien) et 4 (Nouveau) ; malédiction 44 (Ancien) et 5 (Nouveau) ; péché 243 (Ancien) et 109 (Nouveau).
B- Dans l’économie de salut du Nouveau Testament : un grand changement se produit avec Jésus dont la loi se résume à “aimer Dieu et son prochain comme soi-même“. Ayant satisfait à la justice divine par son sacrifice rédempteur sur la croix, aucune menace de châtiment si ce n’est dans les temps derniers qui précèdent le Jugement dernier. Bien mieux Jésus déclare dans l’évangile : “Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné” (Mat. 12:31). Cependant le péché est radicalement rejeté par le Christ : Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi…car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. En effet Jésus-Christ n’est pas venu pour nous sauver du mal passager, temporel, qui peut nous causer une maladie pouvant nous mener à mourir ; cette mort est un passage, nous n’en sommes pas délivrés tant que le second avènement du Christ ne s’est pas réalisé. Si bien que si « Ce virus, sa facilité de circulation dans le monde, sa dangerosité nous rappellent que nous sommes d’abord et avant tout des êtres mortels » nous ne devons pas non plus oublier que Dieu nous destine à l’immortalité ! voilà ce qu’il ne faut pas oublier et ce qui distingue le projet christique de celui de toute autre religion, de tout autre messianisme, ou de toute autre idéologie matérialiste.
Cela nous amène à considérer la raison d’être des événements actuels, qui vont se succéder, à l’aune de l’Apocalypse et des châtiments qui y sont décrits et qui annonceront la venue, en son chapitre 13, la venue de la bête qui sera idolâtrée :
« Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? »
Cette créature infernale va subjuguer tous les hommes, les soumettant à être marqués de son nom :
« Et elle [la bête] fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante six. »
Il n’est pas impossible que nous approchions de cette situation qui va mettre les chrétiens dans l’impossibilité de pratiquer leur foi. Bien plus le moment viendra, d’après ce passage, où ils ne pourront ni acheter ni vendre, sans avoir la marque ou le nom de la bête. Mais en dépit de cela les disciples du Christ devront refuser de se soumettre à la bête, au risque de leur vie.
L’écrit apocalyptique, comme on sait, n’a pas pour signification « la fin du monde » mais « la révélation » à prendre dans le sens d’un pluriel. Et il indique qu’il y aura successivement plusieurs révélations. Ce sera l’objet d’une troisième partie.
Source : ND de Kabylie